Conçu par des policiers et des gendarmes, mais aussi avec des élèves de CM2 et de quatrième, notamment, l’Espace Mineurs, se veut un outil clair, accessible et bienveillant pour libérer la parole. Il aborde les problématiques auxquelles les jeunes sont les plus fréquemment confrontés :

• violences physiques, psychologiques ou sexuelles,
• harcèlement scolaire et cyberharcèlement,
• maltraitance, négligence ou exploitation sexuelle,
• exposition aux risques du numérique (sextorsion, contenus choquants, intimidation, menace en ligne…),
• addiction et dépendance.

Au cœur de ce dispositif, un tchat, animé par des policiers et gendarmes, accompagnés par une psychologue et formés à l’accueil des mineurs. Accessible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, il permet aux jeunes de poser des questions, de signaler des violences et, si nécessaire, d’être orientés vers une prise en charge judiciaire ou des professionnels spécialisés.

Alors que les signaux d’alerte – peur, isolement, troubles du sommeil, baisse des résultats scolaires – restent parfois difficiles à repérer, ce nouvel espace vise à offrir un environnement clair, pour aider les mineurs à s'exprimer et trouver le bon interlocuteur.

En plus du tchat, l’Espace Mineurs met à disposition :

• une orientation personnalisée selon chaque situation en fonction des différents environnements de vie : maison, rue, établissements scolaires, réseaux sociaux…
• des fiches pratiques traitant de la sextorsion, du harcèlement…
• des outils de prévention, notamment une grille d’auto-évaluation sur le harcèlement scolaire…

Sur l'Espace Mineurs, il est rappelé que tout enfant ou adolescent peut déposer une plainte, seul, en commissariat ou en gendarmerie, quel que soit le contexte, et accompagné de l'adulte de son choix. Le dispositif vise ainsi à faciliter la libération de la parole et à offrir une réponse immédiate et fiable. 
Avec cette initiative, Ma Sécurité renforce son engagement en faveur de la protection de l’enfance et améliore l’accès des jeunes à une aide adaptée à leurs besoins.

Violences sexuelles 

• 1 enfant sur 10 subit chaque année des violences sexuelles.
  - Près de 50 % des agresseurs sont des membres de la famille.
  - 25 % des violences sont commises par une personne d’autorité (enseignant, entraîneur, etc.).

Cyberviolences et sextorsion

• 28 767 signalements pour des faits de sextorsion en 2024, soit une augmentation de +460 % en 3 ans.
• 67 000 signalements de contenus pédocriminels liés à l’intelligence artificielle en 2024, soit une augmentation de +1 325 % en un an.

Sources : Commission indépendante sur l’Inceste et les Violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), Office des mineurs (Ofmin).