Halte aux vidéos choquantes !

  • PRévention

Pour protéger les internautes, notamment les jeunes, et limiter la propagation de contenus violents, il est essentiel de ne pas partager de vidéos choquantes ou illégales et de les signaler directement à la plateforme officielle de signalement, Pharos.

Informations mises à jour le 26/09/2025

Une vigilance constante

Aujourd'hui, les vidéos violentes (bagarres, insultes, images intimes diffusées sans consentement, contenus haineux ou illicites) se propagent rapidement sur les réseaux sociaux ou les messageries. Les partager, même sans mauvaise intention, contribue à leur diffusion et peut traumatiser les internautes, voire les exposer à des poursuites judiciaires. Le fait de diffuser l'enregistrement d'images portant atteinte aux personnes est puni de 5 ans d'emprisonnement.

En France, la plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements (Pharos) permet de signaler ces contenus illégaux afin qu'ils soient rapidement supprimés et que les auteurs puissent être sanctionnés. Ce dispositif joue un rôle clé en transmettant les signalements via un formulaire en ligne aux services de police et gendarmerie spécialisés.

Plateforme Pharos

Un formulaire en ligne

Comment faire un signalement  ? C'est très simple et totalement en ligne. Il suffit de remplir le formulaire en précisant la catégorie du contenu (pédopornographie, apologie du terrorisme, incitation à la haine, escroquerie, cruauté envers les animaux, etc.), puis de renseigner son URL, la date, ainsi que le support utilisé (site, réseau social, forum, etc.). Il est aussi conseillé de conserver des captures d’écran. Enfin, vous pouvez renseigner vos coordonnées ou choisir de rester anonyme.

Vous pourrez ainsi contribuer à un internet plus sûr en ne partageant pas ces photos ou vidéos violentes.

Les signalements en 2024

  • Pharos a reçu 222 364 signalements.
  • Ce nombre est en hausse chaque année avec une moyenne hebdomadaire de plus de 4 200 signalements. Parmi eux, 25 759 concernaient des atteintes aux mineurs.
  • Depuis sa création, en 2009, plus de 1,5 million de signalements ont été traités.

Une attention particulière est portée sur les contenus à caractère pédophile, terroriste, haineux et frauduleux, qui représentent la majorité des signalements. 

Les sanctions

La diffusion de contenus violents, haineux ou intimes sans consentement est punie par la loi.

  • Pour la diffusion ou l’enregistrement d’images à caractère pédopornographique, la peine est de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende.
  • Pour l’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination : la peine est de 1 an de prison et 45 000 € d’amende.